L’ORDRE
L’Ordre de saint Remi porte le nom d’ordre parce qu’il rassemble en son sein des ecclésiastiques comme des fidèles laïques.
Le Chapitre collégial de Saint-Remi
Les clercs appartiennent au Chapitre de Saint-Remi, collège ecclésiastique qui est le coeur de l’Ordre.
S.Exc.R. Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, a érigé ce collège en association cléricale publique de fidèles de droit diocésain par décret en date du 8 octobre 2018, jour octave de S. Remi et 1er anniversaire de l’accueil des fondateurs dans son diocèse.
Présidé par un prévôt institué par l’autorité ecclésiastique compétente, le Chapitre de Saint-Remi est composé, à l’instar des chapitres cathédraux (cf. site du chapitre cathédral de Fréjus-Toulon), de :
– chanoines titulaires : les ‘Chanoines de Saint-Remi‘ vivent auprès d’une collégiale, dans ou près d’une Maison de l’Ordre ;
– chanoines d’honneur et honoraires : personnalités et prêtres distingués pour leurs services rendus à l’Ordre ;
ainsi que de tout un clergé supplémentaire, selon la tradition des églises collégiales telle qu’étudiée par l’historienne A. Massoni (La collégiale Saint-Germain l’Auxerrois de Paris (1380-1510) ; Pulim, Limoges, 2009). Le Chapitre des chanoines s’appuie sur l’aide de :
– clercs affiliés : clercs d’autres congrégations ou diocèses, désireux de vivre de l’esprit de l’Ordre et participant à ses pèlerinages et retraites ;
– bénéficiers : ecclésiastiques ou laïcs s’engageant au service actif du Chapitre comme auxiliaires, et participant à la vie liturgique des chanoines.
– candidats ecclésiastiques au canonicat.
Les membres lais
L’Ordre accueille également en son sein des Membres simples, dispersés en France mais qui participent selon leurs possibilités aux œuvres et mérites de l’Ordre à la manière d’un tiers-ordre, comme le prévoit le Droit canonique.
Cycle Saint-Louis-de-Gonzague
Le Cycle Saint-Louis-de-Gonzague est un projet se proposant « d’aider la maturation humaine et chrétienne des adolescents en qui se manifestent les premiers signes de la vocation au sacerdoce ministériel, afin de faire grandir en eux une liberté intérieure propre à leur âge, qui les rende capables de correspondre au projet de Dieu sur leur vie » (Congrégation pour le Clergé : Le don de la vocation presbytérale, § 18 ; 8 décembre 2016).